Comme nous l’avons vu dans certains de nos Saviez-vous que, la prévention et la gestion des factures est un bon moyen d’éviter d’avoir des comptes en souffrance. Si toutefois, malgré vos efforts de prévention, un client refuse ou néglige d’acquitter sa facture, il y a parfois lieu de prendre une approche plus active. Principalement, deux options s’offrent à vous en matière de perception de comptes, soit l’agence de perception ou un avocat spécialisé en perception. Les deux services offrent des avantages distincts en fonction de la situation.

L’agence de perception est davantage utile pour recouvrer des montants moins élevés. L’agence fonctionne principalement par l’envoi de lettres et par des appels fréquents. Leur but étant de, par leur insistance, amener le débiteur a payer la facture sans passer par la voie judiciaire. Cette méthode est notamment efficace lorsque le débiteur est un particulier. Les pouvoirs d’une agence sont par contre limités par la loi1, elle peut difficilement faire plus. L’agence viendra possiblement à bout du débiteur négligeant ou retardataire. Par contre, si le débiteur refuse complètement de payer ou s’il refuse tout contact, il est temps de consulter un avocat.

L’avocat, par sa capacité de représentation devant les tribunaux, a généralement un impact plus grand que l’agence de perception. Sans faire autant de lettres et d’appels que l’agence, les démarches faites par l’avocat forcent généralement une plus grande réaction de la part du débiteur. L’idée de devoir judiciariser une situation va régulièrement amener le débiteur à de meilleures dispositions pour régler le solde dû. De plus, lorsque votre débiteur refuse de payer pour diverses raisons, dont le mécontentement face à un travail qu’il juge mal effectué, seul un avocat peut instaurer des procédures devant les tribunaux afin d’obtenir un jugement face au débiteur. Bien que le processus judiciaire puisse parfois être long et engendrer des frais, il reste la seule façon de forcer le paiement de vos comptes recevables.

 


1Loi sur le recouvrement de certaines créances (L.R.Q., chapitre R-2.2)